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CLAIRONNÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. fém.
I.− Part. passé de claironner*.
II.− Adj., fig., littér. Prononcé à voix haute et claire, tel le son d'un clairon. Quand je pense à ce qu'ils disaient avant l'épreuve La superbe l'éclat les refus claironnés (Aragon, Le Roman inachevé,1956, p. 17).
III.− Subst. fém. Claironnée.
[P. anal. avec le son clair et strident d'une sonnerie de clairon] :
1. Cela [des cris] venait de la ferme voisine, très calme cependant, s'éveillant à l'habitude parmi les appels de ses coqs, la claironnée des paons sur leur perchoir... A. Daudet, La Petite paroisse,1895, p. 190.
P. métaph. :
2. [Charlexis] À l'hôtel m'attendait une lettre de mon père, martial appel de clairon à l'honneur, à la patrie (...) si demain la guerre éclatait, si la France avait besoin de ses fils, qui marcherait, chez nous? (...). Vous pensez si toute cette claironnée m'a laissé froid. A. Daudet, La Petite paroisse,1895, p. 102.
Rem. Semble rare en dehors de l'usage attesté chez A. Daudet.
Étymol. et Hist. V. claironner.