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CHUINTER, verbe intrans.
Émettre un cri, un son, un bruit chuintants. La chouette chuinte (Littré, etc.). Je sentis (...) une voix enveloppante comme l'aile d'un oiseau nocturne chuinter à mon oreille (Morand, Le Dernier jour de l'Inquisition,1947, p. 252).Le Lutetia était à quai, vibrant, chuintant (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 41):
« (...) Tu le connais, le patron? « T'as jamais entendu chuinter comme un vent, sur la feuille, la feuillette, la petite feuille et le pommier tout pommelé; c'est sa voix douce; il parle comme ça aux arbres et aux bêtes. (...) » Giono, Colline,1929, p. 116.
Rem. En rapport avec les divisions sous chuintement, noter, ds Morand, loc. cit., la résonance du thème animal introd. par la métaph. (,,une voix enveloppante comme l'aile d'un oiseau nocturne``). Ds Giono, loc. cit., emboîtement des thèmes animé (voix) et inanimé (vent).
Emploi trans. Dans cet autre [mot], on chuinte l's suivi de consonne (V. Larbaud, Jaune, bleu, blanc,1927, p. 234).
Rem. De l'emploi trans. il résulte, par le biais du passif, un adj. chuinté : Comme un sifflement ou un murmure chuinté (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 356).
Prononc. : [ʃ ɥ ε ̃te], (je) chuinte [ʃ ɥ ε ̃:t]. Étymol. et Hist. 1776 chuinter (Court de Gébelin ds Bl.-W.1-5: Ce mot, inconnu jusqu'à nous, peint si parfaitement la prononciation de ch, que nous n'avons pu nous refuser à en enrichir notre langue). Onomatopée (FEW t. 13, 2, p. 381b). Fréq. abs. littér. : 10. Bbg. Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 97; t. 3 1972 [1930], p. 158.