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CHRISTOLOGIE, subst. fém.
Étude qui, dans la théologie dogmatique, a pour objet la personne, la doctrine et l'œuvre du Christ. La christologie du Nouveau Testament, de saint Paul :
1. Je sais bien qu'en Allemagne la christologie a mille moyens de déguiser ces résultats. On détruit d'un trait de plume les cieux ouverts et l'assemblée des martyrs. On y substitue une formule d'école, et voilà l'abîme comblé. Quinet, Allemagne et Italie,1836, p. 108.
2. L'Église, non seulement, n'ôte rien au Père − (...) − mais encore elle tient si peu à « se passer du Fils » qu'elle trouverait timide, courte et chétive la christologie de Pascal. Vous pensez peut-être que l'auteur du Mystère de Jésus exalte plus que personne le « Médiateur »; en vérité, il le diminue. Bremond, Hist. littér. du sentiment relig. en France, t. 4, 1920, p. 399.
Prononc. : [kʀistɔlɔ ʒi]. Étymol. et Hist. 1836 (Quinet, loc. cit.). Dér. de Christ; suff. -logie*. Angl. christology dès 1673 ds NED. Fréq. abs. littér. : 4.
DÉR.
Christologique, adj.Qui se rapporte à la christologie. Une raison christologique demande que le sacrement soit constitué d'éléments sensibles (Théol. cath.t. 2, 2, 1910, p. 532).Emploi subst. [Avec valeur de neutre, pour désigner un inanimé] Rare. Une réciprocité qui interdit toute subordination du pneumatologique au christologique (Philos., Relig., 1957, p. 5201).Seule transcr. ds Littré : kri-sto-lo-ji-k'. 1reattest. 1876 juill. (M. Vernes, Revue philos., p. 93 ds Littré); de christologie, suff. -ique*. Angl. christological en 1847 ds NED.