| ![]() ![]() ![]() ![]() CHINE2, subst. fém. Argot A.− [Correspond à chiner2I] Commerce ambulant. Faire la chine : Il y a dix ans, je vous aurais répondu oui... Je faisais encore la « chine »... J'allais de porte en porte en poussant ma charrette à bras pour vendre le poisson...
Simenon, Les Vacances de Maigret,1948, p. 76. − P. ext. Mendicité (cf. Nouguier, Notes manuscrites interfoliées au Dict. de Delesalle, 1900, p. 68). B.− [Correspond à chiner2B] Moquerie. « La chine sur mon compte, disait le Parigot, ça m'est-z-égal!... » (A. Bruant, Dict. fr.-arg.,1905, pp. 323, 324). Prononc. : [ʃin]. Étymol. et Hist. 1873 faire la chine « augmenter frauduleusement la valeur apparente de certains objets » (Revue des Deux-Mondes, t. 103, p. 332); 1878 « colportage, vente ambulante » aller à la chine (L. Rigaud, Dict. du jargon parisien, p. 85). Déverbal de chiner2* « brocanter, faire du colportage, se moquer, railler ». Fréq. abs. littér. : 1. |