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CHIFFONNAGE, subst. masc.
A.− Rare. Action de ramasser et de faire le commerce de vieux chiffons, d'exercer le métier de chiffonnier. Sans doute se moquaient-ils de sa chute dans le chiffonnage (R. Queneau, Les Enfants du limon,1938, p. 296).
B.− Action de chiffonner, état de ce qui est chiffonné. Dans le chiffonnage léger de ses dentelles (Zola, Nana,1880, p. 1272).Finies les séances de chiffonnage, de coldcream (Mirbeau, Le Journal d'une femme de chambre,1900, p. 247).
Étoffe, vêtement chiffonné ou p. antiphrase, coquettement arrangé :
Quand elle [la marquise] avait dit, en parlant d'une robe ou d'un chiffonnage quelconque : « Ça ne fait aucun effet! » peu importait que ce chiffonnage fût délicieux... Gyp.Le Mariage de Chiffon,1894, p. 227.
Rem. On rencontre le synon. chiffonnement au sens de « action de chiffonner, résultat de cette action ». Le geste délicat par lequel elles donnent un dernier chiffonnement, une suprême caresse aux nœuds ou aux plumes d'un chapeau terminé (Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, 1918, p. 903).
Prononc. : [ʃifɔna:ʒ]. Étymol. et Hist. I. 1740 fig. « contrariété » (D'Argenson, Mémoires, II, 150 ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 452 : chiffonnages de femme); 1807 région. (Lorraine) « embrouillement » (Michel, Expressions vicieuses, p. 45 ds IGLF); 1835 « état de ce qui est chiffonné » (Leclercq, Le Mariage manqué, p. 80). II. 1845 chiffonnement (J.-B. Richard de Radonvilliers, Dict. des mots nouv., Suppl. ds Quem.). Dér. de chiffonner*; suff. -age* et -ment1*. Fréq. abs. littér. : 11.