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CHIENNAILLE, subst. fém.
Péj. Groupe nombreux de chiens bruyants :
J'ai donné, dans le battant de la porte, deux ou trois coups de pied et j'ai fini par surprendre, malgré les cris de la chiennaille, un pas humain, des bruits humains. G. Duhamel, Chronique des Pasquier,Les Maîtres, 1937, p. 239.
Au fig. Synon. de canaille.Il [Richard Cœur de Lion] rassembla devant Acre, (...), trois mille prisonniers et fit égorger « toute cette chiennaille » (Grousset, L'Épopée des croisades,1939, p. 270).
Rem. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Littré, Lar. 19e, Lar. Lang. fr.
Prononc. et Orth. : [ʃjεnɑ:j]. Écrit chienaille ds Guérin 1892 et chiénaille ds Littré. Étymol. et Hist. 1174-77 au propre « troupe de chiens » (Renart, éd. M. Roques, branche IIIa, 4629); av. 1195 fig., péj. (Ambroise, Guerre sainte, 1132 ds T.-L.). Dér. de chien*; suff. -aille*. Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Lew. 1960, p. 198. − Wind 1928, p. 9, 11.