| ![]() ![]() ![]() ![]() CHANGÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de changer* − [Avec valeur résultative dans la constr. quelque chose de] :
1. Voici ce que j'aurais dû vous dire : entre nous, la vie est devenue impossible, vous avez d'ailleurs vu par votre algarade de l'autre soir qu'il y avait quelque chose de changé dans nos rapports.
Proust, La Fugitive,1922, p. 421. II.− Emploi adj. [Souvent accompagné d'un adv. de quantité ou d'intensité] Qui a subi une transformation temporaire ou définitive − Finis donc, les sergents de ville! murmura-t-elle d'une voix changée (Zola, Nana,1880, p. 1375).− J'ai de nouveau comparu, (...), devant le général de Pellieux. Quelle surprise! J'ai trouvé un homme totalement changé (Clemenceau, Vers la réparation,1899, p. 196): 2. Enterrement de la pauvre MmeDelaborde. Quantité de figures que je n'avais pas vues depuis longtemps. Villemain très changé, M. D'Houdetot méconnaissable.
E. Delacroix, Journal,1856, p. 149. 3. Tout à coup je l'entendis qui murmurait : « Ah! le voilà! » Et, la figure changée, n'exprimant plus qu'une haine atroce, il alla se coller contre la fenêtre, regardant la route.
G. Leroux, Le Mystère de la chambre jaune,1907, p. 51. Fréq. abs. littér. : 5 463. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 7 953, b) 6 136; xxes. : a) 7 803, b) 8 466. |