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CHAMBRANLER, verbe.
Région. (Canada). [Le suj. désigne une pers. ou un inanimé] Chanceler, ne pas être d'aplomb. Un homme s'avançait dans le sentier. (...). Il était en fête; il chambranlait (G. Guèvremont, Le Survenant,1945, p. 151).
Rem. Chambranlant, ante, part. prés., se rencontre en emploi adj. p. métaph. Une organisation chambranlante (La Presse, Montréal, 1erdéc. 1972, p. B 7, C. 06).
Étymol. et Hist. 1930 can. « chanceler, tituber » (Canada); cf. 1945 (Guèvremont, op. cit., p. 165). Mot dial., croisement de chanceler* et de branler*, attesté dans les dial. du Nord-Ouest, de l'Ouest et du Centre : Ille-et-Vilaine (Orain), Anjou (Verr.-On.), Centre chabranler (Jaub.). Son existence dans les parlers du Canada permet de supposer que le mot vivait déjà au xviiies. A parfois été senti, par fausse étymol. comme dér. de chambranle* (cf. Verr.-On.); v. aussi Jaberg ds Vox rom., t. 8, no1/2, 1945-46, pp. 11-13. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Jaberg (K.). Zu den französischen Benennungen der Schaukel, Lautverstärkung und Lautvertauschung. Vox rom. 1945/46, t. 8, pp. 11-13. − Sain. Sources t. 3, 1972 [1930], p. 400.