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CENELLE, subst. fém.
Baie rouge vif, fruit du houx et de l'aubépine. Un gros buisson couvert de cenelles (Pourrat, Gaspard des Montagnes,La Tour du Levant, 1931, p. 228).
Prononc. et Orth. : [s(ə)nεl]. Ds Ac. 1762 et 1798 s.v. cénelle; ds Ac. 1878 et 1932 sous la forme actuelle. Var. sénelle ds Land. 1834, Gattel 1841, Besch. 1845. Étymol. et Hist. Ca 1165 ([Chrétien de Troyes], G. d'Angleterre, éd. W. Fœrster, 433 ds T.-L.). Orig. obsc.; peut-être issu de acinus « baie » (v. aine2) par l'intermédiaire d'une forme *acinella si l'on admet une aphérèse du a- dès la période lat. (DG, FEW, t. 1, p. 22 a et b, et t. 21, p. 100 a); cependant cette étymol. ne rend pas compte de l'hapax prov. assan(h)a (Thomas (A.) Nouv. Essais 1904, p. 170). L'hyp. d'une orig. celtique par le rattachement au vieux cornique kelin et au bret. kelen « houx » (FEW, loc. cit.) présente des difficultés phonét. (H. Pedersen, Cr. FEW les éléments celtiques, Litteris, t. 2, 1925, p. 85); le rattachement au moyen irlandais scian « couteau » (EWFS2) est peu satisfaisant du point de vue sémantique. Fréq. abs. littér. : 1.
DÉR.
Cenellier, subst. masc.,région. (Centre et Canada). Aubépine. À ses pieds, un champ de terre grasse coupé par le ruisseau frangé de cenelliers (Ringuet, Trente Arpents,Montréal,1973, p. 315; éd. orig. 1938);rad. Cenelle, suff. -ier*.