| CEINTURAGE, subst. masc. A.− Action d'entourer quelque chose à la façon d'une ceinture ou d'une enceinte; résultat de cette action. Ceinturage de la gerbe, confection du nœud, sectionnement de la ficelle derrière le nœud, éjection de la gerbe liée (T. Ballu, Machines agricoles,1933, p. 24). B.− Emplois techn. 1. SYLVICULTURE. ,,Opération qui consiste à enlever autour du tronc d'un arbre une couronne d'écorce afin de le faire périr, la sève élaborée ne pouvant plus alimenter les parties vitales du végétal`` (Fén. 1970). − Action de marquer d'un trait de peinture le ceinturant l'arbre que l'on doit déraciner ou abattre. 2. TECHNOL. Action de ceinturer une roue, un obus, etc. La ceinture [d'un projectile] avant ceinturage a un diamètre intérieur un peu plus grand que le diamètre extérieur du projectile (P. Gorgeu, Machines-outils,1928, p. 303). Prononc. : [sε
̃tyʀa:ʒ]. Étymol. et Hist. 1867 Eaux et Forêts (Jules Clavé, L'Exploitation des forêts de l'Inde, Rev. des deux mondes du 15 avr. ds Littré Suppl.). Dér. du rad. de ceinturer*; suff. -age*. |