| CEINTRER, verbe trans. MAR. [En parlant de la membrure d'un bâtiment] Retenir en place par ceintrage les pièces qui tendent à s'écarter des membres. ♦ Ceintrer des lisses, des préceintes. Leur donner la courbure voulue. ♦ Navire ceintré [En parlant d'un navire à l'ancre] Dont la chaîne fait effort sous la quille. Prononc. et Orth. : [sε
̃tʀe]. Orth. cintrer ds Ac. 1932; vedette de renvoi cintrer ds Ac. Compl. 1842, Lar. 19e, Littré, Lar. 20e, Lar. encyclop. (orth. corresp. cintrage ds Ac. Compl. 1842 et Besch. 1845; vedette de renvoi cintrage ds Littré, DG, Nouv. Lar. ill., Lar. 20e; vedette de renvoi cintre ds Ac. Compl. 1842, Lar. 19e). Étymol. et Hist. [1687 le dér. ceintrage*], 1736 mar. cintrer (Aubin); 1800 ceintrer (Boiste). V. cintrer*. DÉR. Ceintrage, subst. masc.a) Action de ceintrer un navire, de lier ses bordages avec des cordages; résultat de cette action. b) P. méton. Ensemble des cordages qui servent à ceintrer, à lier un bâtiment lorsqu'il menace de s'ouvrir. (Attesté ds la plupart des dict. gén.).− Dernière transcr. ds DG : sin-tràj'. − 1resattest. 1687 ceintrage (Desroches, Dic., 108 ds Fr. mod. t. 25, p. 308); 1694 cintrage (Corneille); malgré le hiatus chronol. de cintrer, ceintrer. BBG. − Rommel 1954, p. 168. |