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CAYENNE2, subst. fém.
MAR. Vieux navire servant de prison et de caserne flottante (d'apr. Hartoy 1944).
P. ext.
Arg. Atelier, usine. La boîte, l'échoppe, c'est l'atelier, quand on ne l'appelle pas simplement Cayenne (D. Poulot, Le Sublime ou le Travailleur comme il est en 1870 et ce qu'il peut être,1872, p. 133).
Lieu de réunion d'une association de compagnonnage. Ils [les compagnons du devoir] essaimèrent à nouveau et fondèrent des « cayennes » à Lyon, Marseille (R.-M. Lambertie, L'Industr. de la pierre et du marbre,1962, p. 63).
Prononc. : [kajεn]. Étymol. et Hist. 1. 1777 « vieux navire servant de caserne » (Lescallier, Voc., II, 34 ds Fr. mod., t. 25, p. 308); 2. 1866 (A. Delvau, Dict. de la lang. verte, p. 67 : Cayenne. Atelier éloigné de Paris). De Cayenne, nom de la capitale de la Guyane française, officiellement fondée en 1634; 1 sans doute parce que ces navires ou casernes ont d'abord été occupés par les premiers colons de la Guyane, qui s'y réfugièrent à la fin du xviiies., après l'échec de la tentative de colonisation sous le ministère Choiseul; 2 p. réf. à l'éloignement par rapport à Paris. Bbg. Kemna 1901, p. 78. − Sain. Lang. par. 1920, p. 409.