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CATAU, subst. fém.
A.− Fam. vieilli. Servante de ferme ou d'auberge.
B.− P. ext., péj.
1. Fille, femme malpropre, négligée.
2. Fille, femme de mauvaise vie, catin*. Une catau qui a roulé avec tous les maquignons de la Camargue (A. Daudet, L'Arlésienne,1872, II, 5, 410).
Prononc. et Orth. : [kato]. On rencontre ds Zola La Terre, 1887, p. 249 et 315 et La Bête humaine, 1890, p. 40 la graph. cateau. Étymol. et Hist. [1582, L'Estoile d'apr. Dauzat73]; 1660 cateau « femme de mauvaise vie » (Bussy, Histoire amoureuse des Gaules, I, 226, France galante, cité par Brunot t. 4, p. 309, note 1); » 1803 catau « femme débauchée » (Boiste); 1832 « fille de ferme ou d'auberge » (Raymond). Hypocoristique issu par apocope de Catherine, prénom très répandu (Ste Catherine d'Alexandrie la patronne des jeunes filles) dont le rad. cat(h)- a servi de base à des dér. utilisés pour désigner une poupée, puis par tendance iron. et dépréc. une femme de mauvaise vie, v. catin; soit suff. -au pour -ot*, suff. à valeur diminutive fréq. employé comme dimin. de nom de pers. (Nyrop, § 288, 20); soit suff. -eau (autrefois -el), suff. également à valeur diminutive (ibid., pp. 192-197); les suff. -eau, -ot, fournissent en général des noms masculins, mais s'appliquent aussi à des noms de femme (cf. Margot, Madelon ds Nyrop § 665). Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Mat. Louis-Philippe 1951, p. 184.