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CASTILLAN, ANE, adj. et subst.
A.− [En parlant de pers.]
1. GÉOGR. (Celui ou celle) qui est né(e) en Castille, région du nord de l'Espagne, ou qui y habite. Paysans castillans (Malraux, L'Espoir,1937, p. 483).Hildalgo castillan (R. Rolland, Jean-Christophe,Dans la maison, 1909, p. 1020).Le Castillan marié à une Sévillane, bruns tous deux comme les olives de leur pays (Ponson du Terrail, Rocambole,t. 4, Les Exploits de Rocambole, 1859, p. 199).
2. HIST. Qui est propre au royaume de Castille. Le peuple et les rois castillans (Maritain, Humanisme intégral,1936, p. 159).
3. P. ext., littér. (Celui ou celle) qui est né(e) en Espagne ou qui y habite. Une Castillane, sans aucun doute, si j'en juge d'après son teint d'ambre relevé par un maquillage audacieux, et ses attaches d'une finesse aristocratique (T'Serstevens, L'Itinéraire espagnol,1933, p. 113).
B.− [En parlant d'un animal, d'un inanimé concr. ou abstr.] De la Castille, propre à la Castille ou à ses habitants. L'honneur castillan (Barrès, Mes cahiers,t. 14, 1922, p. 84).L'orgueil castillan (É. Faure, Hist. de l'art,1921, p. 78).La fierté castillane (Stendhal, Vie de Henry Brulard,t. 1, 1836, p. 238).Aujourd'hui, en parcourant du regard les domaines britanniques, on ne voit que noms portugais et castillans, Gibraltar, Sierra-Leone, la Ascension (Hugo, Le Rhin,1842, p. 451).
LING. Le dialecte castillan, et p. ell. le castillan. Dialecte espagnol parlé en Vieille Castille, devenu ensuite la langue officielle écrite et parlée de toute l'Espagne. La divine langue castillane (P. Borel, Champavert,Three Fingered Jack, l'Obi, 1833, p. 105).
P. iron. Puig m'adressa la parole en catalan. Une affectation à lui, qui veut dire : « C'est le catalan qui est la langue espagnole, et le castillan n'est qu'un patois » (Montherlant, La Petite Infante de Castille,1929, p. 625).
Prononc. : [kastijɑ ̃], fém. [-jan]. Étymol. et Hist. 1517-25 castillan « langue de la Castille » (L. Vital, Relation du premier voyage de Charles Quint en Espagne, p. 154 ds Reinh., p. 357). Empr. à l'esp. castellano « id. » (dep. 1245, Libro del Saber de Astronomía d'apr. Al.), d'abord « originaire de la Castille » (dep. 1140, Poema del Cid, ibid.), dér. de Castilla, nom de la province, suff. -ano (-an*). Fréq. abs. littér. : 133.