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CASSONADE, subst. fém.
A.− Sucre impur de canne ou de betterave, en morceaux ou en poudre, n'ayant subi que la première opération de raffinage, appelé aussi, en raison de sa couleur, sucre roux. Cassonade brute, rouge; une poignée de cassonade. On y [chez un parent] mangeait du millas frit saupoudré de cassonade (Soulié, Les Mémoires du diable,t. 2, 1837, p. 42).
B.− P. méton. Couleur d'un blond roux. La grosse couverture grise, les draps couleur cassonade (E. et J. de Goncourt, Journal,1862, p. 1149).Elle se couchait (...), en costume bleu maillotant, dans la cassonade dorée des plages (J. Richepin, La Glu, 1881, p. 89).
Vêtement de cette couleur. Un cocu en cassonade (représenté sur un tableau). (Cf. Bloy, La Femme pauvre, 1897, p. 141).
Prononc. et Orth. : [kasɔnad] ou [kɑ-]. [a] ant. à la 1resyll. ds la majorité des dict. Pt Rob. admet aussi [ɑ] post. La finale -onnade s'écrit le plus souvent avec 2 n : canonnade, cotonnade, etc., sauf dans cantonade, cassonade, limonade. Fér. Crit. t. 1 1787 rappelle que Ac. a admis castonade (éd. de 1718); cf. aussi Littré : ,,Castonade, prononciation condamnée par l'étymologie et le bon usage; mais qui est encore celle de beaucoup de gens et que Ménage notait de son temps comme aussi reçue que l'autre``. Ds Ac. 1694-1932. Variante castonade ds Ac. 1718. Étymol. et Hist. 1574 cassonade (Acte de fondation de la compagnie de commerce de F. Corbie à Marseille cité ds Hist. du commerce de Marseille, t. III, p. 436); 1578 cassonnade (Joubert, Chir. de Guy de Chauliac, 434, éd. de 1641 ds Quem.). Prob. empr. à l'a. prov. cassonada (1476 ds Pansier t. 5, p. 167; cf. 1389 à Marseille lat. médiév. cassonata cité ds Hist. du commerce de Marseille, t. II, p. 248, note 1). Fréq. abs. littér. : 23. Bbg. Colón (G.). Fr. casson et cassonade. In : [Mél. Imbs (P.)]. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1973, t. 11, no1, pp. 191-198.