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CASCADEUR, EUSE, subst. et adj.
A.− Vieilli
1. (Personne) qui a une conduite désordonnée, une vie tumultueuse (cf. cascade A 2 au fig.). Birbes cascadeurs (J. Richepin, Les Blasphèmes,1884, p. 23):
Il y a une donzelle, une cascadeuse de la pire espèce, qui a plus d'influence sur lui et qui est précisément compatriote du sieur Dreyfus. Proust, Le Côté de Guermantes 1,1920, p. 236.
[Employé adjectivement et appliqué à un inanimé] Qui dénote une conduite désordonnée. Air cascadeur. Allures cascadeuses (Lar. Lang. fr.). Le capitaine Frick, le képi cascadeur, le bouc pointant en cœur d'artichaut (Genevoix, Les Éparges,1923, p. 38).
2. THÉÂTRE. Acteur qui a coutume de faire des cascades (cf. cascade B 2 b), de charger un rôle comique par des improvisations bouffonnes. Un cascadeur peut faire tomber une pièce et siffler un acteur (Ch. de Bussy, L'Art dramatique,1866, p. 66).
B.− SPORTS. Acrobate spécialiste des sauts ou des chutes volontaires en série.
Rem. Attesté ds Lar. encyclop., Pt Rob., Rob. Suppl. 1970, Lar. Lang. fr.
CIN. Acrobate qui double un acteur de cinéma pour les séquences dangereuses d'un film.
Rem. Attesté ds Dub., Pt Rob., Lar. encyclop. Suppl., Rob. Suppl. 1970 et Lar. Lang. fr.
Prononc. : [kaskadœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Étymol. et Hist. 1. 1859, mai, théâtre cascadeur (E. et J. de Goncourt, Journal, p. 602); 2. 1867 cascadeuse (A. Delvau, Dict. de la lang. verte). Dér. de cascader*; suff. -eur2*, -euse*. Fréq. abs. littér. : 7. Bbg. Baudez (J.). Le Cirque et son lang. Vie Lang. 1962, p. 138.