| ![]() ![]() ![]() ![]() CARMINÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de carminer*. II.− Emploi adj., plus usuel A.− (Laque) carminée. Qui contient du carmin (cf. H.-J. Rousset, Travail des petits matériaux, 1928, p. 77).Peinture carminée. B.− Qui a la couleur du carmin, qui est teinté de carmin. Étoffe, soie carminée; un beau rouge, un violet carminé. Les fleurs carminées [du pommier] (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 1, 1848, p. 60).La lèvre fraîchement dessinée et carminée (Morand, New-York,1930, p. 121): On n'a pas le teint pâle et doucement carminé, on n'a pas le corps pétri de rose et de blanc, quand on se promène, sans voiles, dans les clairières et dans les bois.
Huysmans, L'Art mod.,1883, p. 25. Étymol. et Hist. 1784 (Bernardin de Saint-Pierre, Études de la nature, II, 97-98, cité par A. Weil ds Fr. mod., t. 13, p. 119 : le rouge carminé [du ciel]). Dér. de carmin*; suff. -é*. Fréq. abs. littér. : 22. |