| ![]() ![]() ![]() ![]() CARME2, subst. masc. Arg. Miche de pain blanc. − [P. anal. de forme] Argent, monnaie (cf. Esn. 1966) : [Populot, au 1erde l'an :] je leur souhaite ensuite [aux prolétaires] de ne jamais manquer de turbin, et d'avoir toujours assez de carme pour se payer un cintième chez le troquet.
La Petite lune,1878-79, no29, p. 2. Prononc. : [kaʀm̥]. Étymol. et Hist. 1. 1628 arg. « miche de pain » (Le Jargon de l'argot réformé ds Sain. Sources arg. t. 1, p. 243 : fallut ressiouner [rationner] d'un carme); 2. 1835 « argent, monnaie » (Confession de Delcroix ds Esn.); cf. 1841 (A. Lucas, Des Dangers de la prostitution, p. 34 : De l'argent se nomme Du carme). 1 emploi métaph. de carme1p. réf. à la robe des carmes, blanche comme la farine ou le pain; 2 à rapprocher de blanc « petite monnaie »; ce sens s'explique peut-être à partir de 1; cf. galette, michon. Bbg. Sain. Arg. 1972 [1907], p. 86, 94. |