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CARLINE, subst. fém.
BOT. Chardon, appelé vulgairement artichaut sauvage, poussant en montagne et dans les lieux arides du midi, dont la racine a des propriétés sudorifiques. Carline commune, vulgaire, à feuilles d'acanthe. Charlemagne employa les racines de la carline pour guérir ses soldats (Lar. 19e). La racine de la carline à courtes tiges qui croît sur les collines et les montagnes exposées au soleil, est rameuse vers le collet, rugueuse (J.-B. Kapeler, J.-B. Caventou, Manuel des pharmaciens et des droguistes,t. 1, 1821, p. 164).
Prononc. : [kaʀlin]. Étymol. et Hist. [1538 ds Est. d'apr. FEW t. 2, p. 371b]; 1545 bot. (G. Guéroult, Histoire des plantes, trad. de Léonard Fuchs, De historia stirpium commentarii insignes, Lyon d'apr. DG). Empr. à une lang. rom. − soit au prov. carlino, Mistral (DEI; Dauzat 1973; EWFS2), au cat. carlina, Alc.-Moll. ou à l'esp. carlina « id. », 1555 ds Cor., prob. issus du type cardina (prov. cardino, bot., Mistral; cat. cardina id. Alc.-Moll.; esp. cardina « jachère », Cor., s.v. cardo) − soit à l'ital. carlina « id. » (DG; FEW t. 2, p. 372b; Wind, p. 123) issu d'un dér. de cardo. Bbg. Kohlm. 1901, p. 37. − Rommel (A.). Die Entstehung des klassischen französischen Gartens im Spiegel der Sprache. Berlin, 1954, p. 116. − Sar. 1920, p. 48. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 105.