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CARET1, subst. masc.
ZOOL. Tortue des mers du Sud, recherchée pour ses œufs au goût délicat et fournissant une très belle écaille pour la fabrication des peignes et autres ouvrages. Appelée aussi tortue imbriquée ou tuilée p. oppos. à tortue franche. Il [mon dîner] se composait d'une soupe à la tortue faite des carets les plus délicieux (J. Verne, Vingt mille lieues sous les mers,1870, p. 143).
Prononc. et Orth. : [kaʀ ε]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1640 caret « sorte de tortue de mer recherchée pour son écaille » (P.-J. Bouton, Rel. de l'Etabl. des François depuis l'an 1635 en l'Isle de Martinique, p. 85 ds König, p. 57); 1652 « écaille de cette tortue » (F.-M. du Puis, Rel. de l'establ. d'une Colonie Fr. dans la Gardeloupe, p. 232, ibid.). Empr. directement à un dial. caraïbe(l'esp. n'a pas servi d'intermédiaire pour cette forme mais est à l'orig. de la formecar(r)ey réempruntée au xviiies., v. FEW t. 20, p. 62). Le fr. caret et l'esp. carey ne peuvent être empr. au malais (Lok., no1073; EWFS2; Dauzat 1973; DEI) en raison de la localisation géogr. des 1resattest. : le mot caraïbe aurait au contraire été apporté aux Philippines par les Espagnols (v. König, pp. 57-58; G. Friederici ds Z. fr. Spr. Lit., t. 56, pp. 36-37; W. A. Read, ibid., t. 63, pp. 52-53). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Boulan 1934, p. 66.