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* Dans l'article "-OSE2,, suff."
-OSE2, suff.
I. − Suff. nominalisateur, utilisé en anat. et en physiol., entrant dans la constr. de noms qui expriment un fonctionnement ou un processus. V. méiose, mitose, phagocytose.
Rem. Empr. au gr., v. hématose, métamorphose, synarthrose.
II. − Suff. représentant une spécialisation de -ose (supra I), utilisé en méd., entrant dans la constr. de noms de divers processus pathologiques et de maladies.
A. − [La base désigne soit l'organe, soit la partie atteinte] V. arthrose, dermatose, kératose, névrose, psychose et aussi:
carcinose, subst. fém.Atteinte diffuse et généralisée d'un sujet par un carcinome. Le cancer essaimant ses nodules dans les séreuses, le péritoine ou la plèvre notamment: c'est ce que l'on appelle la carcinose aiguë (Roussy dsNouv. Traité Méd.fasc. 5, 21929, p.648).
B. − [La base désigne telle manifestation du processus] V. cirrhose, furonculose, leucocytose, lymphocytose, mononucléose, myxomatose, toxicose, tuberculose et aussi:
ponose, subst. fém.,,Auto-intoxication causée par l'épuisement physique`` (Méd. Biol. t.3 1972).
C. − [La base désigne la nature de ces processus] V. ankylose, cyphose, lordose, sclérose et aussi:
sténose, subst. fém.,,Rétrécissement ou étroitesse anormale d'un canal ou d'un orifice organique`` (Méd. Biol. t.3 1972).
D. − [La base désigne son orig.] V. bacillose, filariose, silicose et aussi:
amibose, subst. fém.Dysenterie amibienne. Synon. amibiase.Le développement (...) produit une maladie connue sous le nom de: dysenterie amibienne ou amibose intestinale (Brumpt,Parasitol.,1910, p.23).
psittacose, subst. fém.Maladie contagieuse des perroquets. Enfin les frontières supérieures des virus sont gardées par des représentants, tels que les agents de la psittacose (P. Morand,Confins vie,1955, 70).
sidérose, subst. fém.Affection pulmonaire due à l'inhalation de poussières de fer. La poussière de fer produit la sidérose pulmonaire, observée chez les tailleurs de limes (Macaigne,Précis hyg.,1911, p.310).
Vitalité. 1. Selon Dub. Dér. 1962, pp.67-68, la lang. méd. a développé pendant le xxes. des élém. qui existaient déjà dans son système morphol. mais auxquels elle a donné, en anat. et en physiol., des valeurs d'empl. qui en ont fait des suff. susceptibles de s'adjoindre à des bases diverses, ce qui en prouve la vitalité. De nombreux termes en -ose sont entrés dans la lang. commune grâce à la vulgarisation de la méd. et aux progrès de l'hyg.: entre 1949 et 1961, 38 mots en -ose ont fait leur apparition dans la nomenclature du Petit Larousse. Cette vitalité ne se dément pas puisque l'on a remarqué une expansion de 45 % des suff. en -ose (et de ceux en -ite pour une récession de 3,7 % seulement), qu'il s'agisse de suff. s'ajoutant à des racines gr., v. distomatose et aussi: Acauliose, subst. fém. ,,Affection mycosique caractérisée par une éruption érythémateuse avec croûtes et sécrétion purulente`` (Méd. Biol. t.1 1970); ou de suff. s'ajoutant à des racines lat. ou à des bases spécifiquement fr., v. avitaminose et aussi: Diverticulose, subst. fém. ,,Présence de diverticules multiples sur la muqueuse d'un ou de plusieurs organes creux`` (ibid.). 2. Le suff. -ose est devenu d'un empl. très étendu dans la nomenclature technique, utilisé à la fois dans le vocab. de la méd. et dans celui de la chim. (v. -ose1). Prononc.: [-o:z]. Bbg. Darm. 1877, p.235.