| ![]() ![]() ![]() ![]() CAPOTE2, subst. fém. Couverture amovible d'une voiture (dite décapotable*). Abaisser, rabattre, replier, relever la capote. Une vieille berline de voyage, à deux chevaux, la capote abaissée, attendait sur la place (A. France, Les Dieux ont soif,1912, p. 122):1. Le cabriolet choisi par Guillaume était une voiture à deux places, couverte d'une capote de cuir qui se baissait à volonté.
Zola, Madeleine Férat,1868, p. 177. − P. ext., techn. Dispositif de protection placé au-dessus d'une cheminée : 2. La capote [est une] feuille de tôle convexe supportée par des tringles en fer [pour s'opposer] à l'entrée du vent et de la pluie dans un tuyau.
E. Robinot, Vérification, métré et pratique des travaux du bâtiment,t. 5, 1928, p. 90. Prononc. et Orth. : [kapɔt]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1. a) 1688 « grand manteau à capuchon » (G. Miège, The Great French dictionary); b) 1832 milit. « sorte de redingote à l'usage des soldats » (Raymond); 2. 1820 habill. « chapeau de femme » (Observateur des modes, 15 avril, VI, 23 ds IGLF Techn.); 3. 1839 « couverture mobile de certains véhicules » (Balzac, Béatrix : ici en parlant de calèches); 4. 1878 capote anglaise (L. Rigaud, Dict. du jargon parisien, p. 68). Forme fém. de capot1*. STAT. − Capote1 et 2. Fréq. abs. littér. : 530. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 254, b) 968; xxes. : a) 1 187, b) 799. BBG. − Quem. 2es. t. 4 1972, p. 44. − Sain. Sources t. 1 1972 [1925], p. 199, 379. |