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CANTHARE, subst. masc.
ANTIQ. GR. ou ROMAINE. Vase à boire, sorte de coupe généralement profonde et largement ouverte, munie d'un pied et de deux grandes anses dépassant le rebord :
... il saisit par les anneaux un canthare tout plein, le leva droit en l'air au bout de ses bras d'où pendaient des chaînes, et toujours tenant la coupe, il dit : ... Flaubert, Salammbô,t. 1, 1863, p. 8.
P. ext. Synon. de jarre*(cf. T'Serstevens, L'Itinéraire espagnol, 1933, p. 86).
ANTIQ. et ANTIQ. CHRÉT. Canthare ou cantharus. Fontaine d'ablutions.
Prononc. et Orth. : [kɑ ̃ta:ʀ]. Cantharus ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845; canthare ds Lar. 19e, Guérin 1892, Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop., Quillet 1965 et Rob. Suppl. 1970. Étymol. et Hist. 1. 1611 archéol. canthare « vase pour boire, hanap, amphore » (Cotgr.); 1845 cantharus (Besch.); 2. 1856 cantharus « fontaine d'ablutions dans l'atrium chez les Romains » (Lenoir, Archit. monastique, t. 2, p. 109), sens non attesté ds les dict. généraux. Empr. au lat. cantharus au sens 1 « vase à boire » (Plaute ds TLL s.v., 280, 71) et au sens 2 « vasque, bassin en forme de coupe » (ives. Paulin de Nole, ibid., 281, 25), spéc. « fontaine d'ablutions dans les basiliques » en lat. chrét. (fin iie-iiies. Ulpien, ibid., 281, 24), v. aussi Archéol. chrét., s.v. canthare; le lat. est lui-même empr. au gr. κ α ́ ν θ α ρ ο ς « sorte de vase avec des anses » (Phrynichus ds Liddell-Scott). Fréq. abs. littér. : 4.