| ![]() ![]() ![]() ![]() CALAMISTRÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de calamistrer*. Cheveux calamistrés au fer (T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 314). − P. métaph. : ... le fouettement délicieux de ses brises solaires [de la Méditerranée], ses nocturnes phosphorescences, la brûlure de son sel, ses petites houles calamistrées par le retour subit de ses vents côtiers ... ses blanches prairies sous-marines, je les connais ...
Morand, La Route des Indes,1936, p. 344. II.− Adj. [En parlant de cheveux, etc.] Qui est frisé, ondulé. Nattes calamistrées (Villiers de L'Isle-Adam, Contes cruels,Le Convive à Nina de Villard, 1883, p. 133). − P. ext. [En parlant d'un obj. de toilette] Qui est lustré, apprêté. Les plastrons les plus calamistrés (J. Lorrain, Sensations et souvenirs,1895, p. 30). Fréq. abs. littér. : 10. |