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CAILLOT, subst. masc.
A.− Petite masse coagulée dans le sang :
1. Peut-être réussirons-nous à débarrasser la trachée des caillots qui l'encombrent, − du moins, je le suppose. Car la blessure du poumon n'explique pas les crises aiguës de suffocation que j'observe depuis une heure à peine. Bernanos, Un Crime,1935, p. 774.
P. métaph. :
2. Il était dans (...) la dernière phase de l'accablement, où la douleur ne coule plus; elle est, pour ainsi dire, coagulée; il y a sur l'âme comme un caillot de désespoir. Hugo, Les Misérables,t. 2, 1862, p. 703.
3. Caillot, grumeau ou nodosité, le malentendu obstrue la communication entre le moi et le toi; ... Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien,1957, p. 195.
B.− [Plus rarement en parlant du lait ou d'un autre liquide organique] Les caillots de ce lait dont tu t'es gorgée! (Claudel, Les Euménides,trad. d'Eschyle, 1920, I, p. 955).
Rem. On rencontre ds la docum. l'adj. cailloté, ée. Qui présente de nombreux caillots. Son sang répandu en mare caillotée (Péladan, Le Vice suprême, 1884, p. 302).
Prononc. et Orth. : [kajo]. Passy 1914 transcrit l'initiale avec [ɑ] post.; à ce sujet cf. Fouché Prononc. 1959, p. 89 : ,,On a [...] un [a] ant. dans caillot``. Passy donne la possibilité de prononcer la finale avec [ɔ] ouvert; à ce sujet cf. abricot. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Fin xvies. caillots de sang (A. Paré, Œuvres, éd. Malgaigne, Discours de la mumie [éd. de 1585], chap. 8). Dér. de caille « petite masse de lait caillé » (v. caillette3); suff. -ot*. Fréq. abs. littér. : 70. Bbg. Lar. méd. 1970. − Méd. Biol. t. 1 1970.