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CACUMINAL, ALE, AUX, adj.
PHONÉT. Caractère d'une articulation comportant le repli de la pointe de la langue vers le sommet de la voûte palatale, avec ou sans contact du dessous de la langue avec le palais et, s'il y a contact, avec ou sans occlusion :
Pour peu qu'elle [la pointe de la langue] recule encore vers le sommet de la voûte palatine l'impression particulière au t anglais s'accentue, et le t est dit cérébral ou cacuminal (t des langues dravidiennes). Grammont1950, p. 48.
Rem. 1. On emploie également les termes de rétroflexe (le seul cour. actuell. : R. Jakobson, Essais de ling. gén., t. 1, Paris, éd. de Minuit, 1963; Martinet 1969; H.-A. Gleason, Introd. à la ling., Paris, Larousse, 1968 n'en connaissent pas d'autre) et d'inverti. Cacuminal et cérébral se rapportent à l'organe passif de l'articulation (le sommet du palais), rétroflexe et inverti à l'organe actif (la langue). Les désignations par l'organe passif ne sont pas spécifiques : toutes les articulations faisant intervenir le sommet du palais ne sont pas des articulations cacuminales, au sens défini. Cacuminal et cérébral sont par conséquent à considérer comme plus arbitraires que rétroflexe et inverti. Le r amér. (p. ex. dans pour « verser ») constitue, en ce qui nous concerne, l'ex. le plus accessible d'une articulation rétroflexe. 2. On trouve dans A. Pommier, Océanides et fantaisies, 1839, p. 108, le néol. cacuminé, adj. « au sommet terminé en pointe », ces ifs cacuminés.
Étymol. et Hist. I. 1888 cacuminal (V. Henry, Gramm. comp. du gr. et du lat., p. 24). II. 1839 cacuminé (A. Pommier, loc. cit. I dér. du lat. cacumen (cf. II); suff. -al*; cf. l'emploi ling. de cacumen en b. lat. « accent sur une syllabe » (ives. Diomède dans TLL s.v., 11, 82). II dér. de cacumine « sommet d'un arbre » (dep. 1537, T. Lespleigney, Promptuaire des médecines simples, 1899, p. 43), empr. au lat. cacumen, -inis « cime, pointe, sommet (en partic. d'un arbre, d'une branche) » (dep. Caton dans TLL s.v., 11, 4); suff. *.