| ![]() ![]() ![]() ![]() CACHE2, subst. masc. A.− Usuel. Objet qui fait écran. Des caches empêchaient que les lumières fussent aperçues de la passerelle (Peisson, Parti de Liverpool,1932, p. 54). − P. métaph. : Élisabeth torturait Paul par un système de caches et d'allusions incompréhensibles à quelque chose d'agréable (elle insistait) où il n'aurait aucune part.
Cocteau, Les Enfants terribles,1929, p. 117. B.− Spécialement 1. IMPRIMERIE − ,,Feuille intercalaire non imprimée que l'on met entre chaque feuille dans les ouvrages soignés pour éviter le décalcage`` (Littré, Guérin 1892). − ,,Papier noir, découpé, placé sur une forme pour protéger les textes à ne pas imprimer`` (Comte-Pern. 1963). − Feuille de celluloïd, matière plastique découpée à jours pour effacer des erreurs de frappe. Coup de gomme, minutieusement donné à travers l'un des trous du « cache » de matière plastique (H. Bazin, Lève-toi et marche,1952, p. 25). 2. PHOT. Feuille de papier opaque découpée de façon à cadrer certaines parties de la pellicule impressionnée qu'on ne veut pas reproduire. On appelle un cache ces bandes blanches disposées pour les [les marges] mettre en valeur autour de certains portraits (Gracq, Un Beau ténébreux,1945, p. 143). − CIN. ,,Pièce de métal placée dans la caméra devant la pellicule, et permettant de masquer une partie de l'image à des fins de trucage`` (Cham. 1969). Cf. aussi G. Sadoul, Hist. d'un art, 1949, p. 28. Prononc. : [kaʃ]. Homon. cash. Étymol. et Hist. 1870 impr. « feuille intermédiaire évitant le décalcage » (Papiers et correspondance de la famille impériale, Impr. nationale, t. 2, p. 313 dans Littré), attest. isolée; 1898 phot. (La Photographie, Encyclop. Popul. III, 25/1 dans Giraud). Déverbal de cacher* « soustraire à la vue ». |