Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
CABOTINER, verbe intrans.
Fam., péj.
A.− THÉÂTRE, vx. Exercer la profession de comédien ambulant :
1. Un petit roman (les Comédiens ambulants, Paris, an VII) nous donne l'étymologie du mot. « Je parle des troupes de comédiens qui sont obligés de courir de ville en ville, et, pour me servir de la véritable expression, de cabotiner ». Larch.1872, p. 68.
P. ext. Jouer en amateur :
2. Il y a, ces jours-ci, le 27, je crois, une fête à l'école de Véronique, pour le cinquantenaire de la fondation de l'ordre. À cette occasion on a décidé de cabotiner, c'est même pour cela qu'on nous a demandé 5 francs. Bloy, Journal,1904, p. 92.
B.− Se comporter en cabotin :
3. Et tu m'agaces, quand tu prends dans Barrès ce qui très certainement ne peut pas être toi. Mais je ne sais pas si je peux te le dire ... De temps en temps, quand tu te dis avec délices : je vais dire cela parce que Barrès l'aurait dit − tu m'agaces. Par exemple, je trouve que tu (passe-moi ce mot que tu as, toi-même, employé contre Barrès) « cabotines » un peu quand tu parles de ton inutilité sociale. J. Rivière, Correspondance[avec Alain-Fournier], 1906, p. 237.
4. J'ai connu moi-même tant d'heures stupides où je cabotinais avec des chagrins pourtant trop réels ... que j'ai presque mauvaise grâce à railler ces candidats au Dalilaïsme... P. Bourget, Physiol. de l'amour mod.,1890, p. 231.
Rem. On rencontre dans la docum. cabotinant, ante, part. prés. adj. Qui cabotine (cf. supra B). Les pouvoirs cabotinants de la Nation et puis la Nation elle-même (Barrès, Les Déracinés, 1897, p. 520).
Prononc. : [kabɔtine]. Étymol. et Hist. 1799 « (des comédiens ambulants) aller de ville en ville » (Les Comédiens Ambulants dans Larch. 1880). Dér. de cabotin*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 49.