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CABALER, verbe intrans.
Vieilli. Susciter une cabale, faire partie d'une cabale; intriguer, comploter. Cabaler pour ou contre qqc. ou qqn; cabaler auprès de qqn pour qqc. :
1. La pire de toutes les coteries du dernier siècle fut celle de M. Forcalquier, dite du Salon vert : on y tenait école de satire, de médisance et de noirceur; on y cabalait contre toute espèce de réputation et de mérite : hommes, femmes, grands et petits, personne n'était épargné. Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin,t. 2, 1812, p. 199.
2. Il intrigue, joue un rôle assez louche dans l'affaire du collier (...), il voyage aux pays les plus lointains, (...), trafique, cabale, espionne. Sartre, La Nausée,1938, p. 27.
Rem. 1. Se dit ,,en mauvaise part`` d'apr. Guérin 1892 et Quillet 1965. 2. On rencontre kabbaler au sens de « s'occuper des sciences occultes (alchimie, magie, etc.) ». Vous savez peut-être que la librairie Guillemot, du quai des Grands-Augustins, a la spécialité de la magie et que tous les illuminés de Paris s'approvisionnent là; (...) Je rencontrai là le vieux Manassé, nous kabbalâmes ensemble tout de suite (J. Péladan, Le Vice suprême, 1884, p. 264).
Prononc. et Orth. : [kabale]. Noter la graph. kabbaler ds J. Péladan supra. Étymol. et Hist. 1621 (Mercure françois, 189, Héron dans Delb. Notes). Dér. de cabale*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 14.