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CAB, subst. masc.
Cabriolet couvert, à deux roues, d'origine anglaise, où le cocher occupe un siège élevé à l'arrière de la capote :
Il se rappela qu'elle lui avait dit un jour : « Je n'aurais qu'à dire à MmeVerdurin que ma robe n'a pas été prête, que mon cab est venu en retard. (...) » Proust, Du côté de chez Swann,1913, p. 371.
Rem. 1. On rencontre dans la docum. le subst. masc. cabman (Malot, Vie mod. en Anglet., 1862, p. 42 dans Bonn.). Cocher de cab. 2. La plupart des dict. gén. enregistrent un homogr. signifiant « ancienne mesure de volume en usage en Mésopotamie valant 2,20 l environ ». Terme attesté dep. Trév. 1732, transcr. de l'hébreu qab « mesure de capacité équivalant au sixième du boisseau » (Devic, Dict. étymol. des mots d'orig. orientale dans Littré Suppl.); v. aussi F. Nötscher, Biblische Altertumskunde, Bonn, 1940, p. 208. 3. On rencontre en outre une forme cab, abrév. de cabot*.
Prononc. : [kab]. Pour la prononc. par [a] de certains mots angl. francisés, cf. Nyrop Phonét. 1951, § 9, et Rouss.-Lacl. 1927, p. 114. Étymol. et Hist. 1. [1848 Th. Gautier d'apr. Mack. t. 1, p. 217 s'appuyant sur Barbier dans Modern Languages, juin, 1932, p. 176, qui ne renferme pas d'art. de Barb.]; 1850 « cabriolet » (Charivari, p. 2, chap. 3 dans Bonn.); 2. 1888 « cabine » (Le Rond-Combarous, Ann. des Ponts et chauss., 2esem., p. 28, ibid.). Angl. cab attesté dans NED, au sens 1 « cabriolet de 2 ou de 4 roues [2 à l'orig.] où le cocher est sur un siège élevé placé par derrière » dep. 1827; au sens 2 dep. 1864 dans Webster's, s.v. Locomotive d'apr. NED. L'angl. cab est l'apocope de cabriolet, cette dernière voiture ayant été introduite à Londres en 1820 (Brink-Wehrli), v. cabriolet. Fréq. abs. littér. : 54.
BBG. − Bonn. 1920, pp. 21-22 (et s.v. cabman). − Tardel (H.). Das Englische Fremdwort in der modernen französischen Sprache. In : Festschrift 45. Versammlung deutscher Philologen und Schulmänner. Bremen, 1899, p. 395.