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BUCRÂNE,(BUCRANE, BUCRÂNE) subst. masc.
ARCHIT. GR. et ROMAINE. Motif ornemental qui se composait d'une tête de bœuf décharnée, aux cornes ornées de guirlandes et de fleurs, et qui fut utilisé pour la décoration des frises de temples et d'autels. Les festons de marbre enchaînés aux cornes de bucranes (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe,t. 4,1848, p. 285);devant la cheminée de brèche rose ornée d'un bucrâne enguirlandé (Morand, Parfaite de Saligny,1947, p. 128).
P. ext. Squelette de tête de bœuf. Un bucrane et des ossements de bœuf semés çà et là (Th. Gautier, Le Roman de la momie,1858, p. 177):
Le Kéroub ... lui asséna sur la tête des coups de poing qui eussent assommé un bœuf. Mais la tête d'un musicien est plus dure qu'un bucrâne. A. France, La Révolte des anges,1914, p. 36.
Prononc. et Orth. : [bykʀan]. Peut s'écrire avec un accent circonflexe (supra). Étymol. et Hist. a) 1803 (Boiste : Bucrane casque fait en tête de bœuf) − 1845, Besch.; b) 1838 archit. (Ac. Compl. 1842). Empr. au b. lat. bucranium « tête de bœuf » (Corpus inscriptionum Latinarum, XIII, 1751 dans TLL s.v., 2235, 60) lui-même empr. au gr. β ο υ κ ρ α ́ ν ι ο ν « id. » (Dioscoride dans Bailly). Fréq. abs. littér. : 5.