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BÛCHE2, subst. fém.
Familier
A.− [Bûche en fonction d'obj. dir. art. une, plus rarement la]Loc. Prendre une bûche; ramasser une bûche. Tomber.
Prendre la bûche :
1. Et alors, toutes les pelures d'orange, on te les sème sous tes bottes, pour te faire prendre la bûche. Vercel, Capitaine Conan,1934, p. 220.
Au fig. Prendre une bûche. Être battu, taillé en pièces; essuyer un échec (cf. bûcher2II A) :
2. Les soldats de Verdun racontent peu la guerre : ce n'est pas leur genre, les récits de bataille. « On a fait du bon boulot... » « Les boches ont pris une pile... Une bûche sérieuse. » Voilà le plus souvent leur façon de résumer une victoire. Barrès, Mes Cahiers,t. 13, 1920-22, p. 246.
B.− [Autres fonctions]Chute :
3. Jamais il n'avait, si brutalement, rompu une discussion. Je n'eus pas, d'ailleurs, le loisir de m'en étonner, car je fus aussitôt emporté derrière lui par ma jument remplie d'émulation, et la pensée de la bûche inévitable accapara mon attention tout entière. Vercel, Capitaine Conan,1934, p. 183.
Au fig. Échec :
4. Cette bûche, venant après le ratage du bombardement aérien de Paris, assombrissait les bureaux de la Reichswehr. L. Daudet, Ciel de feu,1934, p. 203.
PRONONC. ET ORTH. − Cf. bûche1.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1875 (aller à la) bûche « chute » (cité dans Esn.); 1895 ramasser une bûche (ibid.). Même mot que bûche1, bien que le lien sém. soit difficile à établir.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 470. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 189, b) 849; xxes. : a) 954, b) 808.
BBG. − Dauzat Ling. fr. 1946, p. 151. − Duch. 1967, § 35, 64. − Gottsch. Redens. 1930, p. 225, 268. − Goug. Lang. pop. 1929, p. 201. − Hubschmid (J.). Romanisch-germanische Wortprobleme. 1. Zur Geschichte von fr. bois, bûche (mit Berücksichtigung der Ortsnamen). Vox rom. 1970, t. 29, pp. 82-122. − Richter (E.). Etymologisches Boche. Z. fr. Spr. Lit. 1919, t. 45, p. 129. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 104. − Sain. Lang. par. 1920, p. 400.