| ![]() ![]() ![]() ![]() BRISANT2, subst. masc. MARINE A.− Écueil à fleur d'eau sur lequel la houle se brise (cf. Verne, L'Île mystérieuse, 1874, p. 31). − Au fig. : 1. ... le socialisme dérive, en somme, d'idées clémentes, d'idées propres, mais toujours il se heurtera contre l'égoïsme et le lucre, contre les inévitables brisants des péchés de l'homme.
Huysmans, En route,t. 2, 1895, p. 289. − P. méton. Partie écumeuse de la vague : 2. Le ciel absolument pur, mais pénétré d'un feu rose à sa base, et dont l'azur verdissait vers le zénith; la mer, très sombre déjà, avec des brisants et des éclats d'une blancheur extraordinaire; ...
Valéry, Variété 3,1936, p. 236. B.− Matériau placé en avant d'une construction pour la protéger du choc des vagues en les brisant. Protéger une jetée par des brisants (Lar. 19e). Prononc. : [bʀizɑ
̃]. Étymol. et Hist. 1. 1529 « rochers sur lesquels la mer se brise » (Jean et Raoul Parmentier, Disc. de la navig., 39, Schefer dans R. Hist. litt. Fr., t. 5, p. 302); 2. 1835 « ouvrage destiné à briser les lames » (Ac.). Part. prés. substantivé de briser* étymol. 3 b. Fréq. abs. littér. : 453. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 887, b) 936; xxes. : a) 473, b) 382. BBG. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 57, 293. |