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BRIOLETTE, subst. fém.
JOAILL. Diamant en forme de poire. Taillé en briolette (A. et N. Metta, Les Pierres précieuses,1960, p. 69).
− P. compar. :
Un costume de demi-deuil, mêlé de crêpe de Chine noir et de pékin noir et blanc (...) où des boutons de cristal taillé faisaient s'égoutter comme des briolettes. R. de Montesquiou, Paul Helleu, peintre et graveur,1913, p. 23.
Prononc. et Orth. Seules transcr. dans Littré : bri-o-lè-t'; bri-gno-lè-t'. Lar. 19eécrit briolette. Littré, s.v. briolette : ,,on dit aussi brignolette``; il enregistre en plus la forme brillolette. Pour ces trois formes, cf. également Guérin 1892 (qui, s.v. briolette et brignolette, renvoie à brillolette), Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop. et Quillet 1965 qui, au lieu d'écrire briolette écrivent briolète. Étymol. et Hist. 1866 briolette (Lar. 19e); 1875 brillolette (Ch. Blanc., L'Art dans la parure, p. 315 dans Littré Suppl.); 1877 brignolette (Littré Suppl.). Orig. obsc. Le caractère tardif des attest. rend fragile toute hyp.; à rapprocher peut-être de briller*, de riolé (cf. bariolé) et pour brignolette de brignole* en raison de la forme de la pierre.