| ![]() ![]() ![]() ![]() BRINGUE2, subst. fém. A.− Région. (Suisse romande), vx. ,,Toast, brinde, santé portée avec obligation de boire`` (Pierreh. Suppl. 1926). Cf. brinde B. B.− P. ext., pop. Bombance, débauche. Faire la bringue, être en bringue (Éd. 1967); faire une petite bringue au restaurant (M. Butor, Passage de Milan,1954, p. 83);une bringue à tout casser (Rob.).[Invitée par le renard, la cigogne] radina, fonça à tout berzingue [= à toute allure], / N'étant jamais la der [= la dernière] pour la foire et la bringue (Marcus, 15 fables célèbres(racontées en arg. par Marcus), 1947, p. 5). Prononc. : [bʀ
ε
̃:g]. Étymol. et Hist. 1. 1609 fribourgeois bringe « santé portée à qqn dans un repas avec obligation de boire » (Livre noir, X, Arch. cantonales dans Pat. Suisse rom.); 1611 bringue (Cotgr.) − 1660, Oudin Fr.-Esp. : Brinde ou Bringue; 2. 1901 p. ext. arg. « fête, débauche » (Bruant, p. 143 : Faire la bringue, faire la fête). Terme originaire de Suisse romande, correspondant au fr. brinde*, avec maintien du -g-en raison du contact avec le domaine ling. allemand. Fréq. abs. littér. : 3. BBG. − Rigaud (A.). Brindes et bringues. Déf. Lang. fr. 1969, no50, p. 7. − Sain. Lang. par. 1920, p. 117. |