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BRINDILLE, subst. fém.
A.− Petite branche d'arbre mince, courte, et le plus souvent sèche. Tondre les brindilles d'une haie (Theuriet, Le Mariage de Gérard,1875, p. 26);des brindilles de bois mort (Zola, La Terre,1887, p. 211);un feu de brindilles (Moselly, Terres lorraines,1907, p. 150):
1. Le troisième chant s'ouvre par une description à la fois biblique, homérique et virgilienne d'une assemblée de matrones arlésiennes dans une magnanerie, occupées, tout en jasant, à faire monter les vers à soie réveillés sur les brindilles de mûriers pour y filer leurs berceaux transparents. Lamartine, Cours familier de litt. 40eentretien,1859, p. 273.
2. Et quand nous voyions le père sortir du bois, son grand fagot de genêts verts ou de brindilles de bouleaux sur l'épaule, le manche de la cognée dessous, les cheveux pendant sur la figure, et qu'il se mettait à sourire, en nous découvrant de loin, tous nous courions à sa rencontre. Erckmann-Chatrian, Histoire d'un paysan,t. 1, 1870, p. 20.
Spécialement
1. HORTIC. Le plus court rameau d'une branche à fruits :
3. Dans les arbres à fruits à pépins les brindilles se montrent sur les branches charpentières. Ce sont ordinairement ces productions qui, dans les arbres vigoureux, fructifient les premières. É.-A. Carrière, Encyclopédie horticole,1862, p. 71.
2. TAPISSERIE, subst. fém. plur. Ornement fait sur du papier du même fond.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. généraux.
B.− Au fig. Brindille de qqc. Petit morceau ou petite unité de quelque chose. Synon. brin, bout.Une brindille de tabac collée à sa lèvre (A. Arnoux, Roi d'un jour,1956, p. 298):
4. Bien que les mots drainent en nous presque toute la vie − de cette vie, à peu près pas une brindille que n'ait saisie, traînée, accumulée la foule sans repos affairée de ces fourmis (les mots) −, ... G. Bataille, L'Expérience intérieure,1943, p. 32.
Rem. On rencontre dans la docum. le terme brindillon, subst. masc. Petite brindille (cf. Schwob, Le Livre de Monelle, 1894, p. 32).
PRONONC. : [bʀ ε ̃dij]. [λ] à la finale dans Gattel 1841. Nod. 1844, Fél. 1851 et Littré; yod dans Land. 1834, DG (et les dict. mod.). [ε ̃ ˑ] mi-long dans Passy 1914 et Barbeau-Rodhe 1930. [iˑ] mi-long dans Passy 1914; [i:] long dans Barbeau-Rodhe 1930.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1551 brindelle (Cotereau, trad. de Columelle, XII, 19 dans Hug.); 1798 brindille (Ac.). Dér. de brin*; suff. -ille* avec intercalation d'un d d'appui d'orig. obsc.; l'hyp. d'une infl. de l'a. prov. brondelh « rameau, feuillée, branche », xiies., Pierre d'Auvergne, L'airs clars dans Rayn. (DG) est improbable.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 143.