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BRETAUDER, verbe trans.
Vx. [En parlant d'un animal] Le tondre inégalement. On a bretaudé ce chien (Ac.1798-1932).
P. ext. Lui couper la queue ou les oreilles, ou le châtrer.
Rem. On rencontre dans la docum. bretaudé, ée, part. passé et adj. Qui a les oreilles coupées. Chien, cheval bretaudé (cf. A. Arnoux, Écoute s'il pleut, 1923, p. 124).
PRONONC. ET ORTH. : [bʀ ətode], (je) bretaude [bʀ əto:d]. Ac. Compl. 1842 enregistre bertauder (,,v. langue``). Besch. 1845 note séparément bertauder et bretauder. Littré et Guérin 1892, s.v. bertauder, renvoient à bretauder. Lar. 19e, s.v. bretauder : ,,On dit aussi bertauder, bertouder et bretouder.`` Cf. aussi Nouv. Lar. ill., Lar. encyclop. et DG. Pt Lar. 1906 écrit brétauder.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1200-10 bertauder « raser la tête, tondre inégalement » (J. Renart, G. de Dole, 3696 dans T.-L. : Ne bertaudee ne tondue); 1611 bretauder (Cotgr.); 2. 1600 « couper les oreilles ou les crins (d'un cheval) » (O. de Serres, Théâtre d'Agriculture, IV, 10 dans Hug.); 3. 1690 « châtrer » (Fur.). Issu d'un gallo-roman *bistositare composé du préf. lat. bis qui avait pris une valeur péj. (cf. barlong, balourd) et du verbe to(n)sitare (intensif de tondere « tondre ») attesté par Plaute (Ern.-Meillet), v. E. Gamillscheg dans Z. rom. Philol., t. 40, 1920, p. 146 et FEW t. 13, p. 31a.
BBG. − Delbouille (M.). Sur le premier vers de la Ballade de bon conseil de François Villon. In : [Mél. Guiette (R.)]. Anvers, 1961, pp. 177-183. − Sain. Sources t. 2 1972 [1925], p. 322; t. 3 1972 [1930], p. 186.