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BRÊLER, BRELLER, verbe trans.
A.− P. ET CH. Assembler au moyen de cordes les madriers aux poutrelles, ou les poutrelles aux bateaux.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. généraux.
B.− P. ext., TECHN. MILIT. Action de boucler ses ceintures, de se sangler. Parachutistes qui se brêlent avant de sauter (Esn. Poilu1919, p. 115).
Prononc. et Orth. : [bʀ εle]. Breller dans Lar. 19e, Lar. 20e, Littré, Guérin 1892, DG, Rob. et Quillet 1965; brêler dans Guérin 1892 (comme vedette de renvoi à breller), Lar. 20e, Lar. encyclop. et dans Bénac 1956 (comme vedette); breler dans Nouv. Lar. ill. et aussi dans Esn. Poilu 1919; bréler dans Pt Rob. qui transcrit [bʀele]. Étymol. et Hist. 1863 breller (Littré) indirectement attesté dès le début du xives. par son dér. embraeler de sens analogue (1309, Archives KK 394, fo19 dans Gdf., s.v. embracler [pour embraeler]). Dér. de l'a. fr. brael « ceinture » (ca 1120, Gormont et Isembart, éd. A. Bayot, 128) dér. de braie* et attesté au sens de « lien » (1437, Bordier Archives hospitalières de Paris, t. 2, p. 128 dans Gay), en partic. au sens de « lien pour fixer la benne d'une charrette aux essieux » (ca 1290, agn. braeus, G. de Biblesworth, Traité, 167 dans T.-L.) qui est à rapprocher des différents emplois dial. de breller au sens de « fixer ou serrer le chargement d'une voiture au moyen de liens » (FEW t. 1, p. 480a). Dés. -er.