| ![]() ![]() ![]() ![]() BRANCHÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. I.− Part. passé de brancher*. II.− Emploi adj. A.− Rare, littér. [En parlant d'un arbre; le plus souvent précédé d'un adv.] Qui porte des branches. Synon. branchu.L'arbuste élégamment branché, joliment architecturé (E. de Goncourt, La Maison d'un artiste,1881, p. 374). Rem. N'est pas attesté dans les dict. gén. de la documentation. B.− VÉN. (cf. brancher I C). [En parlant d'un oiseau] Qui est posé sur une branche. Faisan branché : Il y eut un instant de complet silence pendant lequel, (...), on n'entendit plus que le chuchotement des merles branchés qui jasaient encore, mais ne riaient plus.
Fromentin, Dominique,1863, p. 283. Rem. Attesté dans la plupart des dict. généraux. C.− Vieilli, littér. [En parlant d'une pers.] Qui est pendu à un arbre, à une potence. Il y avait là force gens branchés (Banville, Gringoire,1866, p. 29);le gibet où ils seront branchés (T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 469). − Emploi subst., rare. Synon. de pendu.Les grimaces des branchés. Rem. Attesté à partir de Lar. 19eet dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle. III.− Branchée, subst. fém., rare. Ce que porte une branche. Une branchée de fruits, une branchée de fleurs (G. Sand, La Petite Fadette,1849, p. 34). Rem. Attesté dans Lar. 19e, Lar. 20e, Guérin 1892. 1reattest. subst. fém. 1849 supra III; dér. de branche* étymol. 1; suff. -ée*. − Fréq. abs. littér. : 21. |