| ![]() ![]() ![]() ![]() BOURRELÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de bourreler2* [Surtout dans l'expr. bourrelé de remords]. (Femme) bourrelée de soupçons (Fromentin, Dominique,1863, p. 270).Être bourrelé d'affaires être chargé de travail je suis bourrelé d' affaires, et, d' ici à un mois et demi, je suis incapable de vous écrire une ligne, (Balzac, Correspondance, t. 1, 1822, p. 204): 1. Christophe regardait à la dérobée le visage blême et gonflé de sa mère, et il était bourrelé de remords; mais décidé à partir, et sachant qu'il y allait de sa vie, il souhaitait lâchement d'être déjà parti, pour s'enfuir de ses remords.
R. Rolland, Jean-Christophe,La Révolte, 1907, p. 604. II.− Adj. Tourmenté, en proie à la torture morale. Une âme, une conscience bourrelée, un scélérat bourrelé; ces négateurs anxieux, bourrelés (Bernanos, L'Imposture,1927, p. 460): 2. Cet homme-là a tant d'affaires, pensez donc. Il a toujours la tête si bourrelée!
Leclercq, Proverbes dramatiques,Le Savetier et le financier ou Contentement passe richesse, 1835, IV, p. 216. STAT. − Fréq. abs. littér. : 45. |