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BOUQUINER2, verbe trans.
CHASSE [En parlant de certains animaux (lièvre, lapin, bouc, etc.)] Couvrir la femelle :
Entre l'épistyle et le corônis, le long zoophore en ceinture déroulait son ornementation bestiale, érotique et fabuleuse; on y voyait des centauresses montées par des étalons, des chèvres bouquinées par des satyres maigres, des vierges saillies par des taureaux monstres, des naïades couvertes par des cerfs, des bacchantes aimées par des tigres, des lionnes saisies par des griffons. Louÿs, Aphrodite,1896, p. 76.
Rem. On rencontre dans la docum. le subst. masc. bouquinage [En parlant des lièvres ou des lapins] Époque du rut. Je cherchais les passées des grands lièvres sous les sapins... C'était le temps du bouquinage; le chevrotement des hases (Genevoix, Routes de l'aventure, 1958, p. 206).
Prononc. : [bukine]. Étymol. et Hist. 1611 « avoir les mœurs, l'odeur de la chèvre, du bouc » (Cotgr.); 1655 (Sal[nove, Venerie roiale] dans Rich. : Bouquiner. Ce mot se dit du liévre lorsqu'il est en amour, & qu'il tient la hase). Dér. du rad. de bouquin2* étymol. 2; suff. -iner*. Fréq. abs. littér. : 27.