| ![]() ![]() ![]() ![]() BOUQUETER2, verbe trans. Donner du bouquet, un arôme spécial : Ce vin est du clos de la Commaraine; il est produit par des vignobles dépendant du finage de Pommard; nos pères le qualifiaient de « loyal, de vermeil et de marchand ». Il est, dans tous les cas, bouqueté par l'âge et de bonne garde; regardez, c'est de l'escarboucle liquide qui coule dans le verre.
Huysmans, L'Oblat,t. 2, 1903, p. 107. Étymol. ET HIST.
I.− 1409 bouqueter de « (domaine de l'architecture) munir de (bouquets) » (Trésor des Chartes du Comté de Rethel, éd. G. Saige et H. Lacaille, Monaco, 1904, t. 2, pp. 597-598); xves. « orner de bouquets de fleurs » (Le Roi René, Regnault et Jeanneton,
Œuv., II, 110, Quatrebarbes dans Gdf.), attest. isolées; av. 1622 bouqueté part. passé adj. (St Fr. de Sales dans Hug.).
II.− Repris comme part. passé adj. au xixes. bouqueté 1. 1848 « garni de bouquets d'arbres », v. bouqueter1; 2. 1873 « (d'un vin) qui a du bouquet » (Journ. offic., 2 oct., p. 6165, 3ecol. dans Littré Suppl.).
Dér. de bouquet*; I dés. -er; II suff. -é*. BBG. − Darm. 1877, p. 93. |