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BOULANGER2, verbe.
A.− Emploi abs. Pétrir la pâte et la faire cuire pour en faire du pain :
1. La métayère qui venait de boulanger, raclait sa maie avec un vieux couteau. Pourrat, Gaspard des Montagnes,Le Château des sept portes, 1922, p. 173.
B.− Emploi trans. (et par brachylogie). Pétrir le pain; préparer la pâte en la pétrissant à la main et la faire cuire pour en faire du pain. La grande Nanon, (...), boulangeait elle-même tous les samedis le pain de la maison (Balzac, Eugénie Grandet,1834, p. 17).
P. métaph. [L'obj. désigne une pers. ou une chose] (cf. brasser, pétrir) :
2. Il [Pierre] la baisa aux joues, violemment, et la boulangeant entre ses bras d'hercule (...) il la jeta sur son dos comme jadis, ... J. de La Varende, La Tourmente,1948, p. 151.
3. On mélange les cartes, on les triture, on les boulange, on y perd son temps à les intercaler et les intervertir. Giono, Les Grands chemins,1951, p. 94.
Rem. On rencontre dans les dict. l'adj. boulangeable. Farine boulangeable. Farine qui peut être utilisée pour faire le pain.
PRONONC. : [bulɑ ̃ ʒe], (je) boulange [bulɑ ̃:ʒ].
ÉTYMOL. ET HIST. − Fin xves. boulenger « pétrir » (Farce du Cuvier dans Anc. Théâtre fr., t. 1, p. 37), forme attestée jusqu'en 1611, Cotgr.; 1573 boulanger (J. A. de Baïf, Mimes, 1. II, fo71 vodans Gdf. Compl.). Dér. du rad. du subst. boulanger*; dés. -er.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 8.