| 			 BOUILLON-BLANC, subst. masc. BOT. Plante de la famille des Solanées, dont les fleurs jaunes sont utilisées en médecine comme pectorales et les feuilles comme émollientes. Un grand bouillon-blanc poussant dans les granits (Hugo, Les Travailleurs de la mer,1866, p. 127).Prononc. et Orth. : [bujɔ
               ̃blɑ
               ̃]. Le mot est transcrit avec [λ] mouillé dans Nod. 1844, Fél. 1851 et Littré. Au plur. des bouillons-blancs.  Étymol. et Hist. 1456 (Guill. de Villiers, Traité d'hippiatrie, B.N. 1827 d'apr. J. André dans Fr. mod., t. 39, p. 154).  Prob. du b. lat. bugillonem, acc. de bugillo « molène » (ves. Marcellus dans TLL s.v., 2237, 63), avec infl. de bouillon* due à l'emploi de cette plante en décoction pour ses qualités pectorales; l'épithète « blanc » a été ajouté au nom de la plante, en raison de la couleur du duvet de ses feuilles. Le b. lat. est prob. d'orig. gauloise (Ern.-Meillet et André Bot.).  Fréq. abs. littér. : 11.  | 
			
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