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BOUCHURE, subst. fém.
Région. Haie morte. Là-bas, c'est tout au plus si les bouchures d'épines se voilent, à longue distance, de ce brouillard vert (Colette, Claudine à Paris,1901, p. 105):
Je fus étonné de l'y trouver [Joseph] justement en compagnie de Brulette, qui était assise sur les racines d'un gros arbre, au revers du fossé où il était censé couper de l'épine pour faire des bouchures. G. Sand, Les Maîtres sonneurs,1853, p. 28.
Rem. 1. Attesté dans les dict. depuis Lar. 19e. 2. « Haie vive » selon Littré, Nouv. Lar. ill., Lar. 20eet Rob. 3. Quasi-synon. de boucheture qui est vx et inus. (cf. Ac. Compl. 1842 ,,v. lang.``, Besch. 1845 ,,anc. législ.``, Lar. 19e,,vieux``, Littré, Guérin 1892, qui cite Trév., Nouv. Lar. ill., qui renvoie à bouchure, et Quillet 1965).
PRONONC. : [buʃy:ʀ], [buʃty:ʀ].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1600 boucheure « ce qui bouche (un trou) » (O. de Serres, Théâtre d'agric., VII, 3 dans Hug.); 1701 « haie artificielle » (Vauban, Traité de la cult. des forêts et de la cochonnerie dans Vauban, sa famille et ses écrits, ses oisivetés et sa corresp. Analyse et extraits, Paris, Berger-Levrault, t. 1, 1910, 2epart., p. 390). Terme dial. répandu dans le centre de la France (Jaub., v. aussi FEW t. 15, 1, p. 203a). Dér. du verbe boucher*; suff. -ure*. À rapprocher du m. fr. boucheture « ce qui sert à boucher un terrain pour empêcher les bêtes d'y entrer » (1481, Coutumes de Mehung-sur-Eure dans Nouv. Coutumier gén., t. 3, p. 928).