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BORDIER1, IÈRE, subst.
Anciennement. Métayer qui tenait une borde et était soumis au droit de bordage; p. ext., celui qui louait une ferme à condition de partager les produits :
1. L'anarchie de la République de Paris, comme ils la nommèrent toujours, avait encore rétréci le cercle de leur confiance. Les propriétaires n'auraient plus accepté pour métayers, pour bordiers, voire même pour journaliers et vignerons des hommes qui, nés dans l'antique province de Saintonge ou du département, n'auraient pas été enfants du canton et de la commune. Vigny, Mémoires inédits,1863, p. 155.
2. Il [le père Peyrolles] acheta une maison dans le haut de Montaigut, loua ses métairies, et se contenta désormais de surveiller ses bordiers. E. Estaunié, La Vie secrète,1908, p. 4.
PRONONC. : [bɔ ʀdje].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Début xiies. dr. coutumier, anglo-norm. « métayer qui tient une borde et est soumis au droit de bordage » (Lois de Guillaume, § 18, Chevallet dans Gdf.); 2. 1573 « petit métayer » (J. du Puys, Dict. françois-lat., Paris) − 1701, Pomey; 3. 1838 (Ac. Compl. 1842 : Bordier. Celui qui loue une ferme à condition de partager les produits). Dér. de borde*; suff. -ier*; à rapprocher de l'a. prov. bordier « fermier » (Pt Levy).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.