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BOBINARD2, subst. masc.
Arg. Cabaret de 2eordre; maison de prostitution. Bobinard clandestin (Céline,Voyage au bout de la nuit,1932, p. 283);virée de bobinard en bobinard (Céline,Voyage au bout de la nuit,1932, p. 198).Synon. bordel :
[Talafan :] − (...) Si je n'étais pas candidat à l'Académie je vous en conterais de bonnes, Mesdames, sur cette soirée inoubliable et qui s'est terminée, comme vous pensez, au lupanar, oui, madame Talafan au bobinard, si vous préférez. L. Daudet, Ciel de feu,1934, p. 250.
Au fig. Lieu où règne le désordre. Un terrible bobinard de pièces détachées (A. Simonin, Touchez pas au grisbi,1953, p. 156).
Rem. 1. Attesté dans Lar. encyclop., Rob. Suppl. 1970. 2. Abrégé en bob ou bobino, subst. masc., désigne une maison de tolérance. Il [Crav] fila un jour en douce à Barcelone rejoindre Jack Johnson, le fameux boxeur, (...) qu'il avait un temps piloté à Paris et à Berlin, courant les bobinos (Cendrars, Le Lotissement du ciel, 1949, p. 229).
Étymol. ET HIST. − a) 1900 « maison publique » pop. (Nouguier, Notes manuscrites interfoliées au dict. de Delesalle, p. 39); b) 1935 bob (A. Simonin, J. Bazin, Voilà taxi!, p. 72); c) 1949 bobino, supra, rem. 2. Orig. incertaine; peut-être dér. de Bobino surnom du pitre rival de Bobèche au début du xixes., célèbre par ses spectacles de facéties grossières, avec le suff. péj. -ard*; b par apocope; c par substitution de suff. (-o*).
STAT. − Fréq. abs. littér. : 13.