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BLONDIN1, INE, adj. et subst.
A.− Emploi adj. Qui est blond, qui a les cheveux blonds. (cf. abricoter ex.). Une blondine chevelure de petite fille (E. et J. de Goncourt, Journal,1876, p. 1144).
Spéc. Toile blondine. Sorte de toile écrue (Littré).
Rem. On rencontre dans la docum. le dér. blondiner, verbe intrans., cuis. [En parlant des aliments, du beurre]. Prendre une légère couleur blonde (cf. Les Gdes heures de la cuis. fr., A. Dumas, 1872, p. 175). Synon. usuel blondir*.
B.− Emploi subst. Enfant, jeune garçon ou jeune fille qui a les cheveux blonds. Un tout-petit blondin frisé. Un blondin aux joues roses et rebondies (R. Rolland, Jean-Christophe,Le Matin, 1904, p. 149):
1. Était-ce bien mon fils, mon petit blondin frisé d'autrefois, mon cher, cher enfant que j'avais bercé sur mes genoux, ce grand garçon brun qui m'appelait gravement « ma mère » ... Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Rencontre, 1882, p. 333.
2. ... la cadette, une merveille. Une blonde, ou plutôt une blondine avec une tête venue du ciel. Maupassant, Contes et nouvelles,t. 1, Découverte, 1884, p. 958.
P. ext. Jeune élégant qui courtise les femmes. Elle aime les blondins, la compagnie des blondins (Ac.1835-78).Jeune blondin qui jadis était courtisé par les femmes chic ou aspirant à le devenir (Proust, Le Temps retrouvé,1922, p. 760):
3. Pour quelques heures nous [les comédiens] égalons en bravoure d'ajustements ceux qui s'en piquent le plus : les blondins et petits-maîtres imitent nos élégances empruntées que de fausses ils font réelles, ... T. Gautier, Le Capitaine Fracasse,1863, p. 96.
4. − Bref, ces joues rasées sont encore assez fraîches, et, parole d'honneur, on me prendrait plutôt pour un blondin que pour un menton bleu. Farrère, L'Homme qui assassina,1907, p. 17.
Rem. Blond/blondin. Blondin évoque l'idée de jeunesse, de joliesse par rapport à blond.
Prononc. : [blɔ ̃dε ̃], fém. [-in].
Étymol. ET HIST. − A.− Blondin adj. et subst. 1. 1651 subst. « jeune galant » (Loret, Muze histor., 10 déc. dans Ch.-L. Livet, Lex. de la lang. de Molière, Paris, Imprimerie Nationale, t. 1, 1895, p. 260); 2. 1652 adj. « qui a les cheveux blonds » (Lettre de l'évêque de Montauban au cardinal Mazarin, Arch. hist. de la Gironde, 8, 416 dans R. Ling. rom., t. 20, p. 80). B.− Blondine subst. fém. 1869 « variété de toile écrue » (Tarif des douanes, p. 145 dans Littré Suppl.). Dér. de blond*; suff. -in*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 54.
BBG. − Hasselrot (B.). Ét. sur la vitalité de la formation dimin. fr. au 20es. Uppsala, 1972, p. 60.