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BLOCAGE, subst. masc.
A.− Action de bloquer, d'arrêter; résultat de cette action :
1. Les écrous et contre-écrous de blocage doivent être serrés à fond et goupillés. R. Champly, Nouv. encyclop. pratique,t. 9, 1927, p. 72.
En partic. Action de serrer à fond pour arrêter :
2. ... les expériences (...) ont montré que l'action progressive des freins produisait un meilleur résultat que le blocage. L. Périsse, Traité gén. des automob. à pétrole,1907, p. 43.
3. Une blague que cet arrêt du soleil, que ce blocage de la lune. A. Arnoux, Visite à Mathusalem,1961, p. 234.
JEUX. Le blocage d'une bille de billard (Ac. 1932); cf. bloquer).
Emplois techn.
1. FIN., ÉCON. POL. Blocage du crédit. Blocage des prix, des salaires. Leur maintien à un niveau donné en en empêchant la hausse (cf. Barb.-Cad. 1963) :
4. Assurément, le blocage des prix, des traitements et des salaires ne peut combler aucune des catégories qui y sont soumises. De Gaulle, Mémoires de guerre,1959, p. 577.
2. MÉD. ,,Arrêt brusque de la fonction de certains organes`` (Méd. Biol. t. 1 1970). Blocage du cœur.
3. PSYCHOL. Blocage affectif. Le fait d'être bloqué dans sa vie affective; arrêt de l'épanouissement de la vie affective.
B.− Action de bloquer, de réunir en bloc; résultat de cette action.
P. méton.
MAÇONN. Pierraille servant à bloquer. ,,Ensemble de petites pierres, de débris de moellons ou de cailloux que l'on jette à bain de mortier pour combler un espace vide, comme par exemple entre les pierres formant les deux parements d'un mur`` (Noël 1968). Synon. blocaille*.
IMPR. Cette feuille contient du blocage (A. Maire, Manuel pratique du bibliothécaire,1896, p. 294).V. bloquer A 2.
Prononc. ET ORTH. : [blɔka:ʒ]. Pour le sens en maçonn., Ac. 1835, 1878 admettent blocage ou blocaille (cf. aussi Fér. 1768, Fér. Crit. t. 1 1787, ainsi que Pt Lar. 1906 et Quillet 1965). Ac. 1932 enregistre d'une part blocage en soulignant que pour l'archit. : ,,on dit aussi blocaille``, d'autre part blocaille pour lequel elle renvoie à blocage (cf. aussi Besch. 1845 ainsi que Rob.). Lar. 19e(cf. aussi Nouv. Lar. ill., Lar. 20eet Lar. encyclop.) distingue blocage : ,,Petites pierres, débris de moellons, cailloux qui servent à remplir les fondations`` et blocaille : ,,débris provenant de la taille des pierres dont on fait usage pour le béton``. Cf. encore Littré et DG, s.v. blocage : ,,menus moellons, petites pierres servant à remplir des espaces vides et à paver des routes`` et blocaille : ,,pierres trop minces, trop peu agrégées pour servir de pierres d'appareil``. Guérin 1892 donne blocage et blocaille ,,syn. de blocage``.
Étymol. ET HIST. − 1. 1547 arch. bloccage « massif de matériaux qui remplit les vides entre les deux parements d'un mur » (J. Martin dans DG); 1549 bloccaille ou bloccage (Est.); 1762 impr. (Ac.); 2. 1845 jeux (Besch.); 1907 mécan. « action de bloquer (ici les freins) » (supra ex. 2); 1967 fig. écon. (Barr.). Dér. du rad. de bloquer1*; suff. -age*.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 12.
BBG. − Termes techn. fr. Essai d'orientation de la terminol. établi par le Comité d'ét. des termes techn. fr. Paris, 1972, p. 39.