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BLANC-É(S)TOC,(BLANC-ÉTOC, BLANC-ÉSTOC) subst. masc.
SYLVIC. Coupe d'un bois qui n'en laisse rien subsister (cf. coupe blanche). Synon. vx blanc-être.
Couper à blanc-étoc :
La propriété de Mantes était (...) un des morceaux les plus importants de cette fameuse Brocéliande; jadis les Goëllo y avaient possédé de grands domaines mais qu'ils venaient de faire couper à blanc-étoc... J. de La Varende, La Dernière fête,1953, p. 247.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. généraux.
Prononc. et Orth. : [blɑ ̃ketɔk], [-kεstɔk]. Seule transcr. de la forme blanc-être dans Land. 1834 : blan-kêtre. Ac. Compl. 1842 enregistre blanc-étoc ou blanc-être (cf. aussi Land. 1834). Lar. 19e, Pt Lar. 1968 ainsi que Rob., Pt Rob. et Quillet 1965 donnent blanc-étoc ou blanc-estoc. Lar. 19eet Nouv. Lar. ill. ajoutent : ,,On dit aussi blanc-être.`` Au plur. des blancs-étocs ou blancs-estocs. Étymol. et Hist. 1723-30 (J. Savary des Bruslons, Dict. universel de comm., Paris, Suppl., 1730 : Blanc-être [...] quelques-uns disent Blanc-estoc; mais le dernier arrêt du Conseil du 19 juillet 1723, concernant la coupe des bois taillis et la réserve des baliveaux, semble déterminer et fixer l'usage pour Blanc-être); 1751 blanc-étoc (Encyclop. t. 2); estoc s'est maintenu en sylvic. dans l'expr. à blanc estoc (Ac. 1932, s.v. estoc). Composé de blanc* adj. et de estoc « souche, tronc d'arbre » attesté dep. le xiies. (T.-L.) de l'a.b.frq. *stok (FEW t. 17, p. 238a). La substitution de être à étoc s'explique difficilement; peut-être faut-il comprendre : jusqu'à ce que la forêt soit blanche, c'est-à-dire « dépouillée », sens de blanc bien attesté au xvies. dans des expr. comme demeurer blanc « être privé », mettre à blanc « dépouiller » (cf. Hug.) à rattacher au sens de blanc étymol. I B.